EDITO Le risque de ne pas en prendre

La crise, les charges, la concurrence déloyale d’internet… certains ont de « bonnes » raisons pour rester repliés dans leur commerce. Cette forme de résistance ne doit pas se transformer en passivité sous prétexte de conjoncture défavorable, car si le verre semble à moitié vide, il est – au moins – à moitié plein ! Et, de la substance, notre pays en a : 1ère destination touristique au monde, 5ème puissance mondiale, 3ème pays en termes d’innovation… Si l’herbe est toujours plus verte dans les pays émergents, ceux qui y sont ou qui en reviennent… savent que derrière la croissance, se cachent des problèmes : administratifs, de formation du personnel, de transports, de corruption… La perfection n’est pas de ce monde, ni de nos gouvernements successifs, dont la mission principale est de gérer les affaires de l’état et au mieux, de créer des conditions de reprises. Des conditions qui s’améliorent, 0,5% de croissance au 2ème trimestre, révision à la hausse de l’OCDE, indicateur de retournement en zone favorable* accompagné d’une nouvelle hausse de l’indicateur du climat des affaires. De meilleures perspectives également pour le commerce de détail, avec une augmentation des salaires au second trimestre, préalable à un rebond de la consommation. Mais  « la croissance »…du chiffre d’affaires, c’est surtout l’affaire des chefs d’entreprises. Faisant fi de la conjoncture, combien d’entrepreneurs se sont développés en temps de crise, sachant bien que le risque est souvent le pendant du profit ! Comme le souligne Daniel Wertel dans nos colonnes, « les dirigeants d’entreprises sont les aventuriers des temps modernes ».