Travail dominical : Quel rapport coûts/bénéfices ?
C’était le grand défi de la loi Macron, élargir les possibilités d’ouverture le dimanche afin de relancer le commerce. Pour le moment, les premières impressions laissent à penser que, comme prévu, cette libéralisation devrait favoriser les commerces installés dans les emplacements numéro 1, en clair les grandes enseignes majoritairement. Mais même pour ces acteurs, la rentabilité de l’ouverture du dimanche est encore loin d’être complétement prouvée. Et ce d’autant plus que les négociations avec les représentants du personnel sont compliquées, ces derniers pointant les effets néfastes du travail dominical. Une revendication qui peut s’appuyer sur une récente étude publiée dans la revue Economie et Statistique de l’Insee, selon laquelle travailler le dimanche entraîne une perte de sociabilité familiale et amicale que ne peut remplacer aucun jour de repos en semaine !
Ouvrir son commerce ou consacrer plus de temps à sa vie personnelle et familiale, tel est donc le dilemme proposé par la loi Macron.
Et vous, en tant que dirigeant de marque ou détaillant du secteur de la mode, quelle politique adoptez-vous pour l’ouverture dominicale ?
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23 juillet 2016 @ 8 h 32 min
Notre magasin est situé en centre ville d’une ville moyenne. Nous ouvrons les dimanches de décembre et d’année en année nous voyons notre CA diminué ces jours ci.
Effectivement le travail du dimanche est surtout pour les grandes enseignes qui ouvrent déjà plus de 5 dimanches dans l’année, cela leur évitera de payer des amendes.
Si toutes les entreprises travaillent le dimanche (banque, assurance, etc…..) et que le dimanche soit considéré comme un jour normal, pas de problème pour ouvrir ce jour là.
22 juillet 2016 @ 15 h 23 min
ouvrir le dimanche déplace le chiffre d’affaire mais ne fait pas de chiffre surtout dans le centre ville !
Comme les centres de marques en périphérie sont en stationnement gratuit et très pratiques et que toutes les enseignes sont représentées ainsi que les aires de jeux pour enfants sont de plus en plus développés, nous ne pouvons déplacer le marché vers le centre ville et, étant indépendant, notre personnel très qualifié n’est pas du tout intéressé par le travail le dimanche donc … inextricable !!!
21 juillet 2016 @ 18 h 31 min
je suis installée dans une ville ou la plupart des commerces sont ouverts le dimanche matin, et moi j’ouvre tous les dimanches matins,, je n’ai pas de salarié, et cela ne me pose aucun problème de venir travailler le dimanche matin . Il y a beaucoup de dimanche ou je ne vois personne, mais j’ai certains dimanche ou je travaille mieux qu’un samedi. Tout le monde sait que dans un commerce, si on veut travailler, il faut être ouvert et disponible pour ses clients
21 juillet 2016 @ 17 h 26 min
Les dimanches de décembre et les 2 braderies locales. Ouvrir tout autre dimanche dans une petite ville de province est inutile.
20 juillet 2016 @ 10 h 52 min
Je suis contre l’ouverture généralisée du dimanche, cela ne favorise que la grande distribution (et encore… le CA fait le dimanche est pris sur un autre jour de la semaine….) au dépend des petits commerces de centre ville. L’ouverture du dimanche n’est voulue que par ceux qui ne travaillent pas le dimanche et par des salariés qui ne sont hélas pas correctement rémunérés, tributaires de contrat à mi-temps qui en font des “travailleurs pauvres” ou d’étudiants qui n’ont pas d’autres choix pour payer leurs études. Quid des familles, de la garde des enfants pour les mamans seules, car bien sûr pas question d’ouvrir les crèches ou les haltes garderie. Le pouvoir d’achat des français n’est pas extensible. Les créations d’emplois que l’on fait miroiter ne sont que des temps partiels qui ne remplacement pas ceux qui sont détruits chez les petits commerçants ni les fermetures…
A titre perso j’ouvre ma boutique les 2 dimanches après midi avant Noël, et fermeture les jours fériés.
20 juillet 2016 @ 9 h 49 min
Je suis très favorable à l ouverture le dimanche de manière occasionnelle . Je pense ouvrir 12 dimanches par an environ .