Coco’n Shopping, du multimarques au multicanal

Comme tous les commerçants, Elsie de Mik à assistée à l’évolution des modèles de distribution et au moyen d’un concept innovant, elle utilise les ressources du web, pour remettre au gout du jour la pratique du dépôt vente.

A la base, on retrouve les fondamentaux, soit une marque qui confie une partie de ses modèles à un commerçant qui alloue en retour, moyennant une participation et/ou une commission, une partie de son espace de vente. Ensuite, pour la mise en pratique, c’est Coco’Shopping qui s’en charge et c’est ça qui change tout. Pour tenter l’expérience, c’est très simple, il suffit d’inscrire – gratuitement – sa boutique sur coocooshop.com, puis de renseigner les périodes disponibles des différents petits corners dédiés. Une fois l’annonce mise en ligne, la marque n’a plus qu’à réserver son emplacement, dans le même esprit qu’AirBnB, la rémunération du site (à partir de 20 €) n’intervient qu’à ce moment-là.
Une fois réceptionnés en boutique, les modèles se retrouvent exposés sur des portants dédiés et parfaitement identifiés, ce qui se traduit par la mise en avant des différentes marques. Les ventes se déroulent comme dans un multimarque classique, l’interaction magasin / marque / web en plus. Exemple : lorsqu’en boutique la cliente est intéressée par un modèle qui n’est pas à sa taille ou pas dans la bonne couleur, la vente se poursuit tout naturellement sur le web. Passant du portant à l’écran, aussi facilement que l’on pousserait des cintres, on passe d’un modèle à l’autre d’un simple glissement d’index sur la grande dalle tactile, pour dénicher directement sur le site du fabricant – sur une page dédiée btob – la bonne taille dans la bonne couleur. Simple et efficace ! Ainsi il est possible, en boutique et à partir d’un seul portant affecté à une marque, de proposer tous les modèles de la griffe et de réaliser ensuite la vente « classiquement » en magasin, avec tout ce qui en découle, telle que la possibilité de régler en espèce et sans les contraintes inhérentes aux ventes internet, comme les retours de marchandises…

Le concept est ouvert à tous les commerçants du secteur de la mode, d’autant qu’il n’est pas nécessaire de chambouler le fonctionnement de la boutique, il suffit de dédier quelques emplacements, soit 15 à 30% de l’offre par exemple à ces nouvelles griffes qui, renouvelées régulièrement, ne manqueront pas d’attirer l’attention des clientes. Le commerçant optimise ainsi son point de vente et accompagne le cas échéant son client sur le web, tandis que la marque gère le stock et en assume la responsabilité.