3 méthodes pour dénicher “ Label ” enseigne
La franchise est en vogue dans la mode ! Pour preuve, l’équipement de la personne s’affiche comme leader en nombre d’enseignes (358) et se positionne comme le troisième secteur le plus importants en nombre de magasins, avec 7 083 franchisés. Reste au commerçant intéressé à dénicher le concept le plus intéressant, parmi un choix très vaste. Voici nos 3 méthodes pour trouver le réseau qui vous correspond.
Première méthode : repérer les valeurs sûres qui se développent
Parmi les nouveaux venus qui sont en train de monter, citons la marque Aigle, qui profite de son repositionnement plus lifestyle pour conquérir de nouveaux territoires. « Aux candidats intéressés, nous proposons un nouveau concept de magasin efficace, baptisé Héritage, que nous avons testé à Tours et Bayonne auprès de nos affiliés », explique le directeur commercial Europe d’Aigle. Si l’apport minimum s’avère important, 50 000 euros, pour signer un contrat sur 5 ans, le recruteur souligne les avantages de son réseau. « Nous faisons partie du groupe Mauss, également propriétaire de Gant et de Lacoste, ce qui nous assure une solide assise financière, nous donnant par exemple les moyens de lancer une vaste communication sur le second semestre. Cela nous permet aussi de bénéficier d’un benchmark de l’ensemble des entités du groupe lorsque nous ciblons des emplacements », complète-t-il. Autre marque connue qui a débarqué récemment, TBS (filiale d’Eram), qui mise aussi sur le modèle de la commission- affiliation. « Nous ouvrirons d’ailleurs deux nouvelles boutiques avant Pâques, à Saint- Raphaël et à Niort, annonce Jean-Marc Taillieu, directeur de la marque. Celle-ci possède déjà un réseau de 28 points de ventes et de 2 500 détaillants. À terme, la marque cible une centaine d’implantations sur le territoire hexagonal. Là aussi, l’enseigne capitalise sur son nouveau concept, inauguré lors de la réouverture de son magasin de Rouen, en août dernier. Entre autres nouveautés, nous avons installé la borne personnalisation, qui permet au consommateur d’être son propre directeur artistique pour customiser une chaussure ou un polo », renchérit-il. Entièrement imaginée en interne, la nouvelle formule coûte entre 800 et 1000 € du m2.
“Un apport important peut se justifier en fonction de la solidité et de la notoriété de l’enseigne, ainsi que par les moyens de communication et le taux de rentabilité”
Deuxième méthode : identifier des pépites
Bonne Gueule en est une. À l’origine, en 2007, il s’agissait d’un blog de contenus pour les hommes. Qui, de fil en aiguille, a permis la constitution d’une importante communauté, puis d’une ligne de vêtements éponyme. « Elle est vendue sur notre e-shop et dans nos 2 boutiques, à Paris et à Lyon », déclare Geoffrey Bruyère, l’un des co-fondateurs. Un vrai succès aujourd’hui et une notoriété sans égale pour une entreprise de cette taille, qui a procédé à une levée de fonds d’1 millions d’euros au mois de septembre 2016. Pour le dirigeant, les raisons de cette réussite sont simples. « Nous proposons des vêtements très bien coupés, de qualité et nous adoptons un collectionning très particulier : notre vestiaire se complète au fur et à mesure et nous n’avons pas de stocks ». Autre subtilité de Bonne Gueule : elle axe tout sur la communauté. « Nous nous faisons fort de nous appuyer systématiquement sur les personnes qui nous suivent, qui sont pour nous de véritables ambassadeurs. Pour identifier des besoins, pour trouver des locaux, voire pour faire partie de notre réseau de vente à domicile qui a vu le jour cette année », poursuit-il. Un développement qui nécessite de nouveaux partenaires.
“Une marque qui se développe en multimarque puis en franchise, montre qu’elle a su développer ses produits et pénétrer un marché”
Troisième méthode : miser sur un réseau diversifié
Autrement dit, qui se développe en multimarque puis en franchise. Car bien souvent cela signifie que la marque a bien travaillé son produit, développé ses gammes et bien pénétré un marché avant de décider d’une extension de son parc en franchise, comme l’illustre le schéma suivi par l’enseigne espagnole Promise (15 M€ de CA), qui propose de la lingerie premium à des prix compétitifs. « Nous disposions d’un réseau de 1 500 multimarques dans notre pays d’origine quand nous avons décidé, en 2011, de lancer la franchise : il devenait stratégique à ce moment-là de placer nos produits dans des magasins à notre nom », décrit Thomas Verdier, directeur retail et franchise de Promise. Même processus en France, où Promise a d’abord essaimé en multimarques avant de se lancer dans la création de boutiques à sa marque. « Nous visons deux ouvertures de boutiques pour 2016 et à partir de 2017, cinq tous les ans. La superficie varie de 50 à 80 m2 avec un coût au m2 de 400 euros, spécifie-t-il. Avec une estimation de chiffre d’affaires comprise entre 150 et 250 000 euros et nous garantissons une marge brute de 46 % ». Histoire de motiver encore plus de futurs candidats, il ajoute : « nous sommes confiant car nous avons observé que dans notre outlet installé près de la frontière espagnole, 90 % de notre clientèle était Française. » Preuve s‘il en était besoin que la marque de lingerie séduit le public hexagonal. Une future success story de la franchise ? À suivre.
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