Dans la mode, des mesures nécessaires mais pas suffisantes
Secouru par les mesures génériques du gouvernement, le secteur de la mode n’a pas bénéficié de soutien spécifique comme d’autres branches plus en vue. Pourtant, l’avenir s’annonce périlleux et des aides ciblées seraient bienvenues. Ce qui ne saurait dédouaner le secteur d’une réflexion de fond sur son fonctionnement.
A la fois ancien et à la pointe, le secteur de la mode souffrait déjà avant la crise sanitaire de graves dysfonctionnements. Réalisées sur le dos de pays à bas coût de main d’œuvre, la démocratisation de la mode et sa politique conséquente de petits prix l’ont assujettie à une production délocalisée, voire lointaine, non sans inconvénients. Alors que la consommation d’habillement est en berne dans l’Hexagone depuis de nombreuses années (chute de 17 % entre 2007 et 2019 – source IFM), la surproduction découlant de cette massification de la mode induit immanquablement des surstocks en bout de chaîne et l’entraîne dans une spirale de promotions et de remises à l’origine de difficultés de trésorerie.
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COLETTE RAVIERn
4 octobre 2020 @ 16 h 59 min
Les aides s’ arrêtent !depuis le 30 juin …
La section mariage et cocktail ne reprend pas vraiment , il faudrait une aide des propriétaires de locaux qui ne se manifestent pas pour les 2 mois de retard , tellement ils ont peur qu on le leur demande !
Azria
3 juillet 2020 @ 17 h 06 min
Suis commerçants depuis 52 ans je ne peut arrêter de travailler ma retraite étant de 1250 euros donc je continue les trimestres de cotisations payer mais depuis 10 ans aucune augmentation de pensions aujourd hui touchant une retraite ont a pas droit au fond de solidarité totale c est à dire 1500 de fond de solidarité moins pensions 1250 égale une aide de 250 euros pour deux mois de fermetures voilà les aides une retraite sert à payer loyer maison etc et en aucun cas loyer boutique et tout le reste merci de publier
Zeller
1 juillet 2020 @ 13 h 01 min
Sans une aide solidaire des bailleurs privés obligée par l’état sur une exonération ou une réduction des loyers (souvent le poste de dépense fixe le plus important pour les petits commerce de mode indépendant à Paris) équivalents au mois de confinements Nous nous en sortirons très difficilement…