E-commerce: Quels investissements pour quels résultats ?
La e-fashion crève l’écran ! Prêt-à-porter, chaussures, lingerie, accessoires… Tous ont le vent en poupe sur Internet. Reste que la concurrence est de plus en plus rude. Tour d’horizon de sites de marques et multimarques, avec leurs bons et leurs moins bons résultats.
Les produits modes sont le plus achetés en ligne. Et le développement fut rapide : en 2006, 2 % du marché passait par le Net. Aujourd’hui, c’est plus de 15 %. Une cible se distingue en priorité, celle des enfants. Illustration avec le site Smallable, qui prévoit de dégager 20 M€ de chiffre d’affaires cette année. Rentable depuis 2014, le site créé il y a tout juste 7 ans avec un capital social de 150 000 euros, vient de boucler un second tour de table de 5 millions d’euros. Son succès, la plateforme l’explique par le contenu éditorial qu’elle diffuse et qui tient informé ses clients des dernières tendances. Autre site de mode pour enfants, celui de Mademoiselle Moustache qui, s’il défraie moins la chronique que Smallable, affiche un succès d’estime, comptant une clientèle fidèle (35 % du total), qui la suit depuis sa création. Derrière ce e-shop, créé le 1er avril 2014, se cache en fait une mère de famille belge, qui a monté ce site marchand pour avoir le temps d’élever ses quatre enfants. Tout est d’ailleurs parti d’eux. « En France, je ne trouvait pas de vêtements qui me plaisaient pour les habiller. Je cherchais du bio, du coloré, … en vain, indique Ellen Grossen, la dirigeante. J’ai donc fini par imaginer mon site, Mademoiselle Moustache. J’y revends mes marques préférées, principalement belges, suédoises, scandinaves et espagnoles, dont certaines en exclusivité. » Elle a investi 15 000 euros pour débuter : achat des premiers stocks, création du site internet, taxes… Aujourd’hui, ses ventes lui rapportent entre 500 et 2 500 euros par mois mais quand on y soustrait le prix d’achat des articles, la TVA et les taxes professionnelles, il ne lui reste pas grand-chose. Néanmoins, l’entrepreneuse ne se décourage pas et continue son bonhomme de chemin sur le net. Son objectif : être rentable dans les trois ans et ouvrir une boutique physique du côté de Toulouse.
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Agnès Lellouche
24 septembre 2015 @ 14 h 37 min
Je me devais de répondre à votre appel, votre email m’étant parvenu alors que je me trouvais au salon du e commerce ( Retail week porte de Versailles), un peu désabusée devant l’ampleur de la tache, et très perdu entre le “jargon”, les métiers inconnus, les moins de 20 ans en costume en train de révolutionner le commerce… M’étais je par erreur rendue à l’avant première de “Star Wars”.
Bref, je suis créatrice de la marque de sacs et de cabas “beau comme un lundi”, dans l’idée de développer mon site et ma e boutique, bien persuadée du caractère incontournable de la chose, je me suis rendue au salon pour essayer de comprendre et mettre en œuvre les solutions adaptées. C’était malgré tout très intéressant. Impossible de dialoguer pour moi avec les techniciens pures ou les acteurs trop pointus du secteurs, mais une partie de cette population tournée vers le commerce est plus abordable. Quels constats :
1. Premier contact du consommateur sur mobile ou tablette (60%)
2. Conversion (=achat) sur desktop (60%)
3. Instagram combiné à facebook est LE moyen d’arriver avec les techniques adaptés à chaque outil. Pas forcément cher mais beaucoup de temps, basé toujours sur analyse des données, et importance des visuels donc.
4. Clair, rassurant, rapide…la base de toute com…pour aboutir à une vente.
C’était très intéressant. Une intervention parfaitement claire, rapide et compréhensible de Amélie Dauvin, np6.fr, valait à elle seule le déplacement.