Le marché de la mode peut-il rebondir ?
8 ans se sont écoulés depuis la crise de 2008, et si de nombreux secteurs sont parvenus à renouer avec une légère croissance, ce n’est pas le cas de la mode, qui enregistre une nouvelle chute de son CA en 2016. A quand la reprise ?
C’est devenu une habitude dans le secteur de la mode ces derniers temps. Alors que la croissance économique a de nouveau progressé au premier semestre (+0,6 %), le chiffre d’affaires des distributeurs français est une nouvelle fois en baisse selon l’IFM (-0,8 %). Même la chaussure, qui parvenait à résister jusque-là, a enregistré un recul de 3 % à 5 % sur les cinq premiers mois, selon la Fédération française de la chaussure. Un constat d’échec pour le gouvernement, qui avait misé sur l’extension de l’ouverture dominicale afin de relancer le marché. Pour le moment, les résultats ne sont pas au rendez-vous, et rien ne garantit que la suite sera meilleure. « Je suis contre l’ouverture généralisée du dimanche, cela ne favorise que la grande distribution au dépend des petits commerces de centre-ville, explique Laurent Vitrat, gérant de la Boutik Homme à Cahors. Les créations d’emplois que l’on fait miroiter ne sont que des temps partiels qui ne remplacent pas ceux qui sont détruits chez les petits commerçants, ni les fermetures… », poursuit-il. Une analyse pertinente au vu des chiffres existants chez nos voisins européens. Que ce soit en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne ou même à Londres, l’impact sur l’emploi est en effet négatif pour les plus petites structures (Lire l’article complet pour en savoir plus).
L’ouverture généralisée du dimanche favorise la grande distribution, au détriment du commerce de centre-ville
En revanche, les commerçants sont bien plus nombreux à attendre les politiques sur la problématique des soldes, qui n’ont en aucun cas permis de “sauver la saison”. « La profession n’attendait pas des soldes d’été exceptionnels. Et ils ne l’ont pas été », confirme Pierre-François Le Louët, le nouveau président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin. Un constat observé en chiffre par l’IFM, qui montre que la consommation a reculé en moyenne de 1 % par rapport à la même période de soldes l’an dernier. Et ce, malgré la hausse de 2,2 % du mois de juin. Dans ce contexte, une question se pose : comment le marché de la mode peut-il rebondir ?
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DACQUET ALAIN
30 août 2016 @ 21 h 42 min
Redonnons de la valeur au mot solde en redéfinissant de “vraies” dates correspondant à la saisonnalité des collections. Qui aujourd’hui, prend le risque de commander 6 mois à l’avance des produits plein été comme les robes dos nu, les bermudas et débardeurs parce qu’il sait qu’il les vendra en solde ? Remettons les pendules a l’heure, les soldes d’été en Septembre, deux semaines suffisent puisque tous les détaillants sont d’accord pour dire que plus n’est plus nécessaire, et les soldes d’Hiver au mois de Mars. Je sais que l’on redonnerait une chance à nos stocks bradés bien trop tôt par rapport à la météo. Qui vend aujourd’hui 31 Août des parkas, pulls col roulé et autres articles d’hiver ? Profitons de l’année blanche pour les impôts pour mettre en place cette proposition qui c’est sûr gênera les plus gros. Mais qui fait la pluie et le beau temps depuis des années ? Et bien, il est temps que cela change…Solidaire pas solitaire, je suis indépendant depuis 30 ans et la dégradation s’amplifie tous les ans un peu plus, droite et gauche confondue ! J’en ai marre. De tous ces discours de politiciens technocrates qui nous parlent de commerce de proximité et signent à tout casser des autorisations d’implantations de zones commerciales. Pour à part, une super zone au Nord d’Amiens qui en avait déjà trois et mieux le doublement de la surface d’Henin Beaumont à côté d’Arras, Auchan ans Co ! Crevons en silence ! Parce que c’est ça notre AVENIR, la MORT