Pourquoi certains centres-villes n’ont plus la cote ?
Béziers et Perpignan dans l’Hérault, Le Luc et Brignoles dans le Var et peut-être même Marseille dans les années à venir, la désertification des centres-villes est devenue une réalité pour de nombreuses communes françaises.
Et il n’est plus rare de voir des panonceaux « à vendre » et « à louer » en plein cœur des agglomérations. Un non-sens quand on sait que la population urbaine ne cesse de grandir. Alors à qui la faute ? Internet ? Les centres commerciaux, les centres de marques… Le coût des loyers ? Ou alors serait-ce le fruit de défaillances internes, comme le manque de dynamisme de certains commerces et la passivité des pouvoirs publics locaux ? Si les responsables sont nombreux, les solutions peuvent donc l’être tout autant. Association de commerçants, rénovation urbaine, animation culturelle… quelles que soient les réponses apportées, elles devront être innovantes pour que nos centres-villes (re)deviennent attractifs.
Dans le prochain numéro, nous allons publier une enquête sur l’état du commerce en centre-ville et plus particulièrement dans le secteur de la mode, n’hésitez pas à apporter votre contribution.
Quels sont selon vous les causes de la baisse d’attractivité de certains centres-villes et comment peut-on y remédier ?
Vous pouvez répondre en laissant un commentaire ci-dessous ou en nous transmettant votre réponse à redaction@boutique2mode.com
MARQUET Fréderic
28 avril 2015 @ 16 h 49 min
Bonjour,
Je me tiens à votre disposition pour vous présenter ce qui a été mis en place depuis 4 ans au centre-ville de Mulhouse, par la Ville de Mulhouse, la CCI, les associations de commerçants, les commerçants, les agents immobiliers, bref, tous les acteurs du commerce… pour mener des actions fortes et partagées qui portent leurs fruits aujourd’hui. Même si le contexte économique (comme ailleurs) reste extrêmement rude, le centre-ville de Mulhouse évolue en effet à contre-courant des principales tendances : plus de 290 ouvertures en 4 ans (rythme de 2 ouvertures pour 1 fermeture), baisse de 37% des locaux vacants depuis janvier 2011, avec notamment les implantations récentes d’enseignes de qualité comme Max Mara, Pandora, Swarovski, La Bovida, Sandro, H&M Home (seul H&M Home en province à ce jour), Calzedonia, Eden, Karl Marc John, HEMA (plus grand HEMA de France – 700 m2 – inauguré la semaine dernière)…
A votre disposition pour vous envoyer des éléments plus précis (ou, mieux encore, vous recevoir à Mulhouse avec les différents acteurs pour que vous puissiez constater sur le terrain ce qui est entrepris) et détailler auprès de vos lecteurs la démarche engagée ici.
Vous pouvez en avoir un premier aperçu avec la page “Mulhouse Ambiance Shopping” sur facebook ici : https://www.facebook.com/MulhouseAmbianceShopping
A votre disposition,
Bien cordialement
Frédéric Marquet
Manager du Commerce de Mulhouse
Ville de Mulhouse
frederic.marquet@mulhouse-alsace.fr
06 62 30 26 82
RIEU Irène Boutique CARLANE PERPIGNAN
28 avril 2015 @ 16 h 47 min
Les centre ville se désertifient un peu partout car les flux ont baissé pour diverses raisons :-
– de grandes administrations ou grandes entreprises génératrices de flux ont quitté les centre ville pour s’installer sur les extérieurs où elles peuvent accueillir leurs clients sans problèmes de stationnement,
-l’ accés à la ville avec les nouvelles normes (voies dédiées aux bus ou aux vélos ou autres ) devient de plus en plus difficile donc dissuasif pour le client.
-il y a trop de freins dans la tête des gens : peur de ne pas trouver de stationnement, peur de payer trop cher le stationnement.
-autrefois les clientes venaient découvrir les coolections physiquement en venant dans les boutiques aujourd’hui elles vont découvrir les collections sur le net et si ça leur plait à ce moment là elles se déplacent .
Perpignan souffre peut-être un peu plus que d’autres villes car n’ayant pas l’université en centre ville il manque le flux de la jeunesse qui donne un peu plus de vie .