Réussir ses achats – Du bien acheté au bien allé !

Propre à chaque détaillant, les achats n’en constituent pas moins un sujet majeur commun à toute la profession : optimiser ses budgets fournisseurs, sélection des modèles, négociation…
Tour d’horizon d’une tâche déterminante du commerce indépendant.

À la fois cruciaux et stimulants, les achats sont au centre de la problématique du détaillant multimarque d’aujourd’hui. Dans la conception du cœur de son offre d’abord, afin qu’elle soit cohérente et fondatrice de l’identité de la boutique, ou au contraire qu’elle soit diverse pour servir une clientèle la plus large possible. « Les marques que jepropose – ndlr Céline, Paule Ka,Maison Martin Margiela, IsabelMarant, Paul Smith – ont toutes uneforte notoriété et un dénominateurcommun qui donne une personnalitéà ma boutique », indique Micheline Christophe de la boutique Albe à Strasbourg. « Même sije sépare les marques dans monmagasin, l’homogénéité de monoffre me permet de les mélangerdans les vitrines et donneégalement la possibilité à mesvendeurs de suggérer des assortimentsgénérateurs de ventesadditionnelles », explique Xavier Gouzik de l’institution bordelaise Rainbow, dépositaire de Escada,Red Valentino, Ferragamo, Armani pour la femme et Dior Homme,Zegna, Canali et Burberry pourl’homme. À l’opposé, Marie-Laure Daviet de 10 La Boutique multiplie les styles pour « convenir àbeaucoup de types de femmes » et les fidéliser à son magasin située dans la petite bourgade de Genas, à proximité de Lyon. Neziha Kayrak de la boutique de lingerie Permission Accordée à Lyon 6e, rappelle aussi que « lesgriffes doivent correspondre auprofil des femmes du quartieret se différencier de celles de laconcurrence ».

Coups de coeur et noyau dur

Mais à ce noyau dur de marques références, rassurant pour le consommateur et auquel les détaillants se disent tous fidèles à moins d’un changement radical de style, nos interlocuteurs greffent une myriade de marques secondaires plus éphémères qui créent une dynamique de l’offre. Dénichés dans les salons – où cette quête de nouveaux noms est un des principaux objectifs des détaillants – sur internet, lors de voyages ou suite à un démarchage, ces petits labels apportent de la nouveauté et répondent à une demande ponctuelle pour un produit tendance. « …Commeun nouveau jean ou une espadrillefantaisie, cite Xavier Gouzik. Ce sont des petits budgets qui n’excèdent pas 15 % du total de nos achats ». « J’ai rentré deux nouvelles marques cet automne », annonce Josianne Vietti de l’enseigne pour enfants Un Ours à la Mer à Cassis et Marseille. « Il faut savoir …

Vous pouvez poursuivre la lecture de cet article dans Boutique2Mode n°27.
Commandez ce numéro ou abonnez vous à boutique2Mode