TPV : meilleurs et moins chers
Les terminaux points de vente (TPV), ces ordinateurs dédiés à l’encaissement, ont beaucoup progressé ces dernières années, en design, comme sur le plan technique. Pour les détaillants et responsables de magasins, les TPV ne sont pas un objet de fantasmes… Mais ces outils ont connu des évolutions qui les rendent aujourd’hui plus pratiques et plus séduisants.
La première évolution est technique.
En intégrant des composants qui chauffent peu et avec des coques en aluminium pour dissiper la chaleur, les TPV peuvent fonctionner sans ventilateur. “Dans le textile, il y a beaucoup de poussière. La maintenance est coûteuse pour éviter qu’elle ne bloque les ventilateurs, explique Julien Kergoat, responsable ouverture magasin chez Orchestra-Prémaman. Avec le modèle Fanless que nous venons d’acquérir, le problème est réglé.“. Un avis partagé par Olivier Benoit, responsable commercial chez Solutions Boutiques : “les TPV sont conçus pour des utilisations professionnelles et le critère fiabilité prend toute son importance lorsque l’encaissement d’une boutique est bloqué”. Autres avantages : les appareils sont silencieux et consomment moins d’électricité. Les composants sont également plus petits, ce qui permet de dissimuler l’ordinateur dans le pied de l’écran. “Certains magasins se sont étonnés : ‘‘Nous avons bien reçu les écrans, mais où sont les caisses ?’’, raconte Julien Kergoat. “L’espace occupé sur le comptoir reste le même, mais cela donne plus de légèreté à l’ensemble, constate Gilles Bouvart, directeur du fabricant Oxhoo. Du coup, le marché des TPV modulaires, avec un écran et une box séparés, est en train de disparaître.”
Dans le même temps, les performances de ces ordinateurs sont à la hausse (le disque dur mécanique est souvent remplacé par un disque SSD, plus rapide), tout comme la taille des écrans, ce qui permet d’afficher plus de boutons et d’encaisser plus rapidement. La possibilité d’installer un second écran, côté client, pour diffuser des informations ou de la publicité, s’est généralisée. Mais encore faut-il disposer de contenus…
Le design n’est pas en reste.
Il y a cinq ans, le must, c’était les TPV avec des parties amovibles en couleur, permettant d’assortir l’appareil au magasin. “Cela garde son intérêt, mais la majorité des ventes se fait en noir ou en blanc”, constate Philippe Pinault, responsable commercial de Display media. “À partir de quelques centaines d’exemplaires, nous pouvons travailler avec la couleur de l’enseigne”, indique Benoît Dupuit, directeur de FEC France.
Aujourd’hui, les TPV à la mode ressemblent à des iPad. Peu d’arrondis et des écrans flat design (sans rebord), ce qui facilite leur nettoyage. “Nos écrans tactiles étaient de type résistif. Nous sommes passés au capacitif : il y a plus de reflets, mais les utilisateurs apprécient l’image plus lumineuse, les couleurs vives, comme sur leur smartphone”, constate Gilles Bouvart. “Parmi les critères d’achat, l’esthétique vient plutôt en dernier”, note Benoît Dupuit. Mais dans l’ensemble, les TPV sont plus design. Pourquoi faire moche, en effet ?
Des prix à la baisse.
“Avec des caractéristiques supérieures, le modèle que nous avons choisi est moins cher de 25 à 30 % par rapport à notre précédent TPV”, relève Julien Kergoat. Pour un produit d’entrée de gamme, l’offre débute à 600 €. Mais, conseille Benoît Dupuit, mieux vaut raisonner en “coût cumulé du produit tout au long de son cycle de vie”, ce qui inclut la maintenance, pour une durée de 7 à 10 ans. Des composants qui pourront être remplacés, une hot line en France : pour un achat professionnel, la sérénité mérite son prix. Un investissement qui est accessible désormais sous forme d’abonnement : le Pack Premium. Une offre innovante incluant le TPV, ses accessoires tels que l’imprimante ou le tiroir caisse et surtout un logiciel métier dédié mode, la télémaintenance, les sauvegardes… Quand la qualité se conjugue au budget, la rentabilité est assurée!
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