Zones touristiques internationales : c’est parti !

Suite à l’adoption de la loi Macron par le parlement, le décret vient de tomber mentionnant les 12 zones touristiques internationales (ZTI) dans lesquelles il sera possible d’ouvrir tous les jours jusqu’à minuit, dimanche compris, dans les villes de Nice, Cannes, Deauville, et bien entendu Paris. Sur la côte d’Azur, où l’ouverture dominicale est déjà autorisée à l’année, la donne ne devrait pas réellement changer. « Nous serons ouvert peut être plus tard le soir en saison, après, en ce qui concerne le nombre de dimanche travaillé, je ne pense pas qu’il y aura du changement », témoigne la responsable de la boutique Peter Polo, de Nice. Même son de cloche à Cannes, où l’ouverture des magasins le dimanche est plus fréquente, notamment dans les très touristiques rue d’Antibes et La Croisette. « Nous ouvrons déjà tous les dimanches en été et prolongeons un peu l’ouverture le soir. Après en hiver, je ne pense pas ouvrir plus tard et plus souvent le dimanche, car ça n’amènera pas davantage de clientèle on ne change pas des habitudes de consommation juste avec des lois », confirme Patrick Duclos, gérant de la boutique Et vous, située rue d’Antibes à Cannes. En fait, c’est surtout à Paris que la loi dérange le plus. En première ligne les syndicats du commerce parisien (CGT, SUD, Unsa, CFDT) qui  redoutent à terme la généralisation du travail le dimanche. Selon eux, les zones délimitées dans la capitale vont « bien au-delà des périmètres de fortes fréquentations touristiques internationales qui ont servi de prétexte à l’élaboration de la loi Macron ». D’autant plus que « l’ensemble des centres commerciaux parisiens sont également inclus dans le périmètre des ZTI », tels que « Beaugrenelle, Bercy 2, Italie 2, qui ne sont pas précisément connus pour leur affluence touristique internationale ». Des traitements inégaux entre quartiers auxquels s’ajoute l’impossibilité pour de nombreux commerçants de suivre les rythmes d’ouvertures des grandes enseignes.

Et vous, en tant que responsable de marque ou détaillant du secteur de la mode, quels seront selon vous les conséquences de la création de ces ZTI ?

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