Quel bilan pour la mode au premier semestre 2019 ?
L’Institut Français de la Mode vient de publier les chiffres de l’habillement pour le premier semestre 2019. L’occasion pour tous les détaillants de partager leurs impressions.
Les années se suivent et se ressemblent dans le secteur de la mode. L’Institut Français de la Mode, qui vient de publier ses chiffres pour le premier semestre 2019, estime ainsi la baisse du marché de l’habillement à -1,4%, après -3,2% au premier semestre 2018 ! « Nous avons observé un repli de la consommation dans tous les secteurs, mis à part au mois de juin 2019 où l’on a recensé une hausse de +1,2% », précise Gildas Minvielle, directeur de l’Observatoire économique de l’IFM.
Évolution des chiffres d’affaires de l’habillement au premier semestre 2019
Si le marché de l’habillement s’inscrit en baisse, toutes les formes de distribution ne sont pas logées à la même enseigne, certaines accusant de forts replis, quand d’autres parviennent à tirer leur épingle du jeu. Les hypermarchés notamment sont particulièrement à la peine (-7,1%), et dans une moindre mesure, les chaînes spécialisées installées au sein des centres-villes et centres commerciaux, telles que Zara, Promod ou encore Camaieu (-3%). Les indépendants multimarques enregistrent également une baisse de leur activité, notamment chez la Femme et l’Enfant (voir graphique ci-dessus).
A l’inverse, les chaines de grande diffusion (Kiabi, La Halle, Gémo…) se portent bien (+1,3%), tout comme les acteurs de la vente en ligne (+2,7%). « Les grands magasins et magasins populaires sont quant à eux stables depuis le début de l’année », conclut Gildas Minvielle.
Détaillants et professionnels de la mode (habillement, chaussures, accessoires…), qu’en pensez-vous ?
Avez-vous subi vous aussi une baisse de chiffre d’affaires au 1er semestre ? Quelles sont vos perspectives ?
Lire aussi : Quelle stratégie adopter face aux promotions ?
En partenariat avec l’Institut Français de la Mode, Boutique2Mode va désormais publier chaque trimestre un baromètre retraçant les dernières tendances du marché. Vos témoignages et vos impressions sont essentielles afin que nous puissions apporter l’information la plus juste possible, aussi n’hésitez pas à participer, le tout en 2 minutes chrono !
Dedieu jean jacques
31 août 2019 @ 15 h 34 min
Trop de solde tue les soldes
entre promotions ,fin de série , journée spéciale et soldes détroquage , Liquidation
plus aucune régulation respectée
Brauer
29 août 2019 @ 17 h 20 min
Mon credo c’est « NO SOLDES, NO VENTE PRIVÉE, NO PROMO, NO BLACK FRIDAY
prix sincères toute l’année »
La seule façon de se différencier des Enseignes qui produises à bas coût dans les pays où l’exploitation est la norme et des marques qui vendent sur internet c’est de travailler qu’avec les fournisseurs qui ont signé les Chartres écho-Responsables et qui privilégient l’économie circulaire.
Et d’établir un moyen de reconnaissance « LOVE BRAND » pour tous ceux qui défendent des valeurs contraire à la surproductivité et aux produits « kleenex »
Benoit Cassard
28 août 2019 @ 18 h 56 min
je rejoins en bonne partie le précedent commentaire.
Revenir aux fondamentaux en instaurant des règles (le client est d’ailleurs demandeur !). A commencer par des dates de soldes logiques, autrement dit, en toute fin de saison. Sachant que les mois les plus froids sont janvier et février, les plus chauds, juin, juillet, aout, est il logique de “brader” au moment ou il y a des besoins ? Est-ce-que les restaurateurs font 30% sur leurs plats du jour à 12h15 ? Les soldes d’été devraient commencer fin aout et sur une période de 15 jours (d’autant plus que cela leurs redonnerait une crédibilité (ainsi qu’à nous, commerçants)) !
Autre point important selon moi, la fuite des actifs (cabinets juridiques, comptables, médicaux etc) ainsi que leurs clientèles/patientèles, vers les exterieurs (zones d’activités), rendant les centres villes de moins en moins fréquentés (voire oubliés…), les municipalités ont différentes solutions pour recaptiver ces professionnels et chalands potentiels, à elles de les mettre en oeuvre.
Bien que pas vraiment adèpte du “y a cas, faut qu’on”, je vous souhaite bonne réception de ce mail.
jp
28 août 2019 @ 16 h 38 min
Un seul moyen de sauver les commerces et les centre-ville : remettre des règles dans tout ça .
les fournisseurs jouent sur tous les tableau ( fournisseurs et vendeurs en directs ) les players d’internet jouent avec le feu et ne fonctionnent qu’à coup de promotions permanentes à la limite de la légalité , dérèglent totalement le marché et finissent par le tuer. il faudrait mettre (et recevoir ) l’hiver en juin et donc solder l’été en plein été et du coup vendre l’hiver ( en rayon depuis le debut de l’été ) à coup de promos dès le mois de septembre .la saison d’été se résume dorénavant max à 1 mois . Merci à tous ces grands esprits sortis de HEC et SUP de CO de tuer le commerce. un seul moyen LEGIFERER